Susie Arioli : une canadienne à l’Européen
Hier soir , pour la 1èrefois je découvrais en live la chanteuse québécoise (50 ans cette année) et la salle de l’Européen (place Clichy).
Après avoir pas mal galéré pour se garer :(, nous sommes arrivés pour la fin de la 1ère partie, en fait les 3 derniers morceaux d’une beauté aussi plaisante à regarder qu’à écouter (sans doute mon côté macho…). Impossible de retrouver le nom à la fin du concert, une cubaine, je crois, accompagnée de sa guitare et d’un percussionniste. Vraiment très sympa et du coup frustrant d’être arrivé si tard. J’essayerai de trouver quelques informations dans les prochains jours.
Pour la suite, c’était l’heure de Susie Arioli accompagné de son compagnon, Jordan Officer à la guitare, un saxo, une contrebasse et une batterie. La salle, pas très grande, devait être pratiquement remplie au 3/4. La dame a une voix de folie, cristalline avec une capacité à sonner toujours juste et descendre comme monter avec une facilité évidente. On sens une vraie aisance et une grande simplicité.
Les musiciens assurent pourtant parfaitement, mais est-ce la fatigue ou le manque de sommeil de ces derniers temps, j’ai du lutter pendant la 1ère partie du concert, qui correspondait à des tempos assez lents. Plaisant certes, avec quelques reprises (Charles Trenet, Django Reinhard, …). J’ai appréciée lle titre culte My Funny Valentime/Chet Baker, magnifiquement interprété, très beau moment.
Après un passage où la chanteuse est restée seule sur scène accompagnée des cordes uniquement, le rythme s’est quelques peu accéléré, pour se finir après un deuxième rappel sur un morceau de Mensphis Silm du tonnerre. Venant à regretter que le concert n’ai pas été du même acabit et la troupe ne soit pas plus lâchée et plus tôt.
Une production propre, léchée, carrée, à l’américaine, quelques échanges très sympa avec Susie Arioli qui semble apprécier la France…Même la salle est restée assez sage, regardant, écoutant le spectacle poliment.
Vous pouvez d’ailleurs découvrir les vidéo d’intro du dernier album « All the Way « .
Finalement, Susie Arioli n’a rien à envier aux autres chanteusse à la mode : Madelyne Peyroux et consoeurs (à propos le seul concert durant lequel je me suis endormi – un soir à l’Olympia). Ce qui lui manque, ce sont juste quelques tubes à la Norah Jones ou Diana Krall. Quelques titres forts pour la faire émerger.
Je vais commander dès aujourd’hui le dernier album qui viendra compléter dans ma discothèque:
Live at the Montreal international jazz festival
That’s for me
Learn to smile again
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